Ma revue de l'ordinateur Suunto Eon Steel

L’Eon Steel de Suunto correspond à une évolution attendue des ordinateurs de plongée de la marque, avec l’arrivée d’un écran couleur.
Même si ce n’est pas la caractéristique principale attendue, le produit réalisé est sobre, esthétique et donne une bonne impression générale. L’écran lcd couleur est dans les plus grands du marché avec une diagonale de 75mm contre 50 à 58mm pour la plupart des autres ordinateurs couleurs.

Suunto a voulu en faire un ordinateur dépassant les besoins de la plongée récréative en ajoutant le Trimix offrant ainsi les modes Apnée/Air/Nitrox/Trimix/CCR (point fixe) avec 10 mélanges possibles.

L'Eon Steel présente une fonction qui est rarement disponible sur les ordinateur TEK : La gestion des gaz avec une sonde sans fil. C'est cependant un nouveau type de sonde, pas question de recycler la sonde de votre Vyper Air.  La sonde, vendue en option, reste donc un choix individuel qui, comme tout choix, n'est pas critiquable. A 295€ la sonde, c'est un confort qui augmente sérieusement le prix de l'ensemble. Je pense que les ordinateurs dits TEK qui ne proposent pas cette fonction finiront par l'ajouter. Liquid Vision, Data Computer et Bear l'offrent, plutôt la vendent déjà.

La mise à jour du firmware se fait avec le logiciel DM5 via le port USB. La mise à jour 1.2 de 2016 offre la possibilité d'inverser l'écran (180°) notamment pour les gauchers, de désactiver les paliers profonds qui ne restent obligatoires que pour le Trimix, de choisir la durée du palier de sécurité et donne un avertissement ICD (contre-diffusion isobare) aux plongeurs Trimix.

Equipé d'une batterie rechargeable via le port USB, vous avez une autonomie allant de 20h à 40 h selon le choix de luminosité de l'écran. Il n'y a pas de réglage automatique. Les chiffres annoncés sont bien des minima. La durée de vie de la batterie est de 500 recharges. Rien à dire sur ce sujet si ce n'est qu'il y a une recharge qui se déclenche lors de chaque transfert de plongée sur ordinateur. Suunto est totalement silencieux sur l'impact de ces très nombreuses recharges incomplètes sur la durée de vie de la batterie.
La batterie n'est pas remplaçable par l'utilisateur, il faudra donc expédier en réparation pour la remplacer lorsqu'elle ne tiendra plus la charge.
La possibilité de mettre une batterie rechargeable standard ou une pile standard comme c'est la cas sur les ordinateurs Shearwater ou Liquid Vision me semble plus judicieuse.

Pour un ordinateur à près de 1000€ sans les sondes, j'aurai aimé que Suunto fournisse un chargeur secteur et pour être certain de ne pas détériorer la batterie avec des recharges partielles, j'aurai apprécié un menu pour déclencher ou non la recharge lorsque l'on se connecte sur le port USB du PC.

Le cordon USB est propriétaire ce qui a permis à Suunto laisser le connecteur plaqué or de l'appareil sans aucune protection : Aucun risque d'oublier de refermer un bouchon ou de le perdre. C'est un meilleur choix que de prendre un connecteur mini ou micro USB et de devoir le protéger.

Une autre solution serait toutefois possible : Charge par induction et transfert en bluetooth.  

La lunette inox bien jolie est surement une concession aux équipes marketing :
• Vous la laissez visible et elle sera rayée au bout de quelques plongées,
• Vous mettez la protection caoutchouc et elle n'est plus visible.

Le compas est particulièrement lisible. Vous disposez du cercle complet et non d'une barre horizontale ou incurvée comme sur beaucoup d'ordinateurs. En revanche, il occupe un espace non négligeable sur l'écran au détriment du texte qui reste toutefois de grande taille et ultra lisible grâce à la taille d'écran.

Des plus : Un chronomètre intégré et la possibilité de rajouter des écrans et d'en modifier la configuration. Dommage que les choix soient très câblés et que l'on ne puisse pas sélectionner en totale liberté le paramètre que l'on veut afficher aux endroits spécifique de l'écran.  

Suunto impose un nouvel algorithme, le Fused RGBM qui fait suite au Tech-RGBM et au RGBM. Le RGBM reste toutefois commercialisé sur les ordinateurs Air/Nitrox du groupe.

Nous disposons de 5 niveaux de personnalisation au lieu de 3. Ce choix de 5 personnalisations aurait pu être fait même en conservant le RGBM.

La valeur par défaut P0 correspond à "des conditions idéales", les 2 valeurs conservatrices avec "Plongeur avec des facteurs de risques".
L'apport de 2 nouvelles valeurs plus agressives P-1 avec "Conditions idéales et plongées récentes" et P-2 avec "Conditions idéales et beaucoup de plongées récentes" est une nouveauté, mais ce n'est, à mon avis, pas le point fondamental. En effet Suunto pourrait parfaitement autoriser des personnalisations plus agressives que le P0 sur les ordinateurs utilisant l'algorithme RGBM.

Alors, quel est l'apport du Fused™ RGBM : Une optimisation des durées totale de remontés (TTS) sans sacrifier à la sécurité. Plusieurs sources l'affirment : Le manuel, les notes diverses disponibles dans les sites de Suunto.
Le manuel en page 54: "Pour les plongeurs de loisir, il offre des durées sans décompression légèrement plus longues, selon l'ajustement personnel sélectionné."
Le manuel donne ensuite une généralité sur l'hélium sans aucun lien avec le fused-RGBM. Il faut fouiller sérieusement pour comprendre.

Une note que l'on peut trouver sur http://www.suunto.com/Support/Key-features/Suunto-dive-algorithms/ explique :
"The new Suunto Fused™ RGBM algorithm seamlessly combines the benefits of the Suunto Technical RGBM with the latest full RGBM for deep dives. It has rebreather capability and supports dives down to 150 m.
With no input from the diver, Suunto Fused RGBM automatically switches between the two models to effectively manage the risks of decompression sickness.
Helps maximize bottom time while minimizing ascent time....
Provides a slow continuous ascent from depth so technical and deep divers have shorter total decompression time."

La brochure "Suunto Dive Fused RGBM Brochure"sur http://ns.suunto.com/pdf/Suunto_Dive_Fused_RGBM_brochure_EN.pdf donne l'explication du modèle. Il s'agît d'une transition linéaire à partir de 40m à 55m pour une plongée à l'air et de 30 à 45 m pour plus de 20% d'hélium.
"Linear transition between the two algorithms starts at 30 m and ends at 45 m when diving on gas mixes containing > 20% of Helium. On air/nitrox the transition begins at 40 m and gas ends at 55 m."  Cette brochure présente un exemple démontrant que Fused RGBM est très proche de Buhlmann ZH-L16C GF 10/100 pour une plongée 80m 20mn.

Doit-on se fier aux sirènes de Suunto ?
L'exemple sur une 80 m au Trimix est surement vrai, je ne vois pas une marque sérieuse mentir sur un tel point. Je manque du recul pour savoir si un GF 10/100 est réaliste sur une Trimix à 80m.
Pour les plongées à l'air, j'ai réalisé des run-times avec le logiciel DM5 de Suunto pour les RGBM's et avec Pastodeco pour les Bulhmann's
Suunto dit vrai pour une plongée à l'air jusqu'à 45 m : la durée totale de remontée est nettement plus courte que celle des algorithmes Bulhmann ZH-L16C + GF que ce soit avec la valeur de GF recommandée, par exemple, par Shearwater ou celle de l'OSTC.
Au delà, le biseau du modèle de Suunto est plus pénalisant. Il n'est pas forcement beaucoup plus pénalisant que les ordinateurs en Bulhmann ZH-L16C + GF, cela dépend des valeurs du GF,  mais j'ai du mal à comprendre la logique : Très nettement plus agressif qu'un Bulmann ZH-L16C + GF pour des valeurs de GF "moyenne" ou qu'un RGBM P0, il devient nettement plus conservateur passé 45m.

 
Time to surface TTS en réglage nominal par défaut

Profondeur	55	50	45	40	35	30
Temps de plongée (Desc. comprise)	10	15	20	20	25	30
ZH-L16 C + GF  30/80 (OSTC)	18	28	35	28	27	25
ZH-L16 C + GF  30/70 (Shearwater)	22	35	44	36	35	33
RGBM P0	13	22	35	20	23	20
Fused RGBM P0	48	38	25	16	18	16

 


Time to surface TTS en réglage très agressif

Profondeur	55	50	45	40	35	30
Temps de plongée (Desc. comprise)	10	15	20	20	25	30
ZH-L16 C + GF  45/90 (Shearwater)	16	20	26	20	20	19
ZH-L16 C + GF  50/90 (OSTC)	16	20	26	20	20	17
Fused RGBM P-2	38	30	15	13	13	11

Que Suunto considère qu'il ne faille pas faire de plongée à l'air au delà de 45 mn sans avoir de changement d'échelle sur la durée des paliers est peut-être discutable, mais cela reste un choix respectable.
En revanche, on comprend moins bien pourquoi Suunto continue à commercialiser des ordinateurs avec l'algorithme RGBM.
 
 

Algorithme	Montre		Ordinateur
RGBM	D6	D4i	Vyper Air	Vyper	Zoop
Tech RGBM			HELO2
Fused RGBM	DX		EON Steel

Ma conclusion :
Un très bel outil avec tout le savoir faire et la fiabilité des produits Suunto.
La définition des réglages P-1 et P-2 est particulièrement parlante et il conviendra de choisir ces réglages pour un plongeur régulier.
Les temps de paliers sont alors nettement réduits sur l'immense majorité des plongées effectuées par un plongeur air ou Nitrox.
La forte pénalisation au delà de 50 m est quasiment une interdiction de plonger à ces profondeurs avec un simple bloc de 15l sans faire de palier au Nitrox et, à mon humble opinion, c'est loin d'être déraisonnable
Toutes les informations sont librement disponibles sur les sites de Suunto pour se faire une idée du produit avant son achat et le logiciel DM5 téléchargeable gratuitement permet, toujours avant achat, de calculer les DTR de n'importe quelle plongée et de faire son choix en toute connaissance de cause.

Hello, très beau CR bien documenté.

Cela me semble correspondre davantage aux besoins du tek que la DT9TX notamment en terme de lisibilité (principal reproche que l'on peut faire lorsque l'age de la lunette à sonné !)

A part le nouveau modèle de décompression qui est une variante du RGBM (éprouvé et rentabilisé depuis un certain temps ce qui justifie très largement sa commercialisation a mon avis ...), je note quelques points d'attentions :

- 10 mélanges : ? Combien peut -on en utiliser au max sur une même plongée ? 2 bouteilles sous les bras et une part pallier au pendeur ?

- L'écran pour gaucher : ? je peux te garantir que les gauchers sont plutôt habitués depuis longtemps à tous les outils des droitiers, mais pourquoi pas !

- la batterie : 500 décharges / recharges non remplaçable par l'utilisateur. Dans l'industrie on appelle ça l'obsolescence programmée et la garantie de revenus au sav ... après les sav de matos de plongée sont généralement très sympa et accommodants mais c'est dommage.

- Connectique propriétaire: quel est l’intérêt à part quand on s’appelle Pomme ? Sony a fait de très beaux produits mais le coté propriétaire ne leur a pas forcement porté chance

Après concernant les paramètres, je trouve le principe de faire joujou avec très sympa (suunto et autres d'ailleurs) en revanche je suis beaucoup plus circonspect quant à la mise en pratique in situ (j'aurais pu rajouter eu égard mais ce sera pour la prochaine fois )

D'ailleurs comme je trouve le sujet du paramètre perso intéressant je vais ouvrir un post dessus.


Fred

J'aimerai bien avoir un retour en plongée et sur la durée...

Il me semble que Bardass nous avait annoncé une revue dans laquelle il devait nous dire tout le mal qu'il pensait de cet ordi, mais je ne crois pas l'avoir jamais vu passer, cette revue.  

En ce qui me concerne, il me semble sympa, cet Eon, et merci de nous faire part de tes recherches fouillées sur le modèle de déco utilisé. Cela dit, on reste toujours tributaire du modèle de déco utilisé par le binôme...

En ce qui concerne la batterie, on nous annonce 500 cycles de charge décharge avec une autonomie de 20 à 40 heures, soit de 10 000 à 20 000 heures de plongée. Même en divisant encore par 2, Un petit retour SAV toutes les 5000 heures de plongée ne me semble pas complètement aberrant en soi ...

pour répondre rapidement, j'ai abandonné l'idée de faire une revue sur cette bou.. ordinateur
non par manque de temps, mais par manque d'envie.
Pour différentes raisons que je n'exposerai pas pour ne pas décevoir les propriétaires actuels.

voici toutefois un petit résumé des comparatifs de profils de décompression sur des plongées carrées standard
J'ai comparé l'algo Fused RGBM avec l'ordinateur que j'utilise, réglé sur des valeurs qui donnent des profils équivalents aux grands classiques du marché pour la plongée à l'air/nitrox (Suunto, Mares, Uwatec)
ou avec des algo paramétrés classiquement pour le Trimix

Plongée 32m à l'air, 25 minutes fond


Les trois profils présentés sont quasi-identiques.
Un palier profond à 15m pour le Suunto.
Gain ou non du palier profond ? c'ets une question de religion.

Plongée type Le France à Annecy, 42m au Nx30, 20 minutes fond


Les 2 OSTC ont un profil de remontée identique
le Suunto sort 19 minutes plus tard !!
avec des paliers profonds et un gaz directeur Azote à 70%
L'algo Fused n'aime par les temps fond trop longs ...

Plongée type Donator, 48m air, 15 minutes fond


Les 2 OSTC ont un profil de remontée identique
le Suunto sort 15 minutes plus tard avec des paliers profonds en plein eau et un gaz directeur Azote à 80%
Fused n'aime ni l'air ni les temps fond trop longs

Plongée type Donator, 48m air et déco Nx90 à 9m, 15 minutes fond


Les 2 OSTC ont un profil de remontée identique
le Suunto sort 6 minutes plus tard toujours avec des paliers profonds en plein eau et un gaz directeur Azote à 80%
Mais l'utilisation d'un gaz de décompression à forte fraction d'oxygène arrange les choses

Plongée sur les Impériaux du large, trimix normoxique, 70m tx18/45 + Nx50 à 21m, 13 minutes fond


Là-aussi, le Suunto sort bien plus tard que tous les autres algo du moment.
Même avec de fortes sécurisations comme un GF30/80 ou un VPM+3
Là aussi avec des paliers profonds qui commencent vraiment tôt.
Sachant que la tendance depuis qlq années est de remonter la profondeurs des paliers profonds (hausse de la valeur du GF BAS)

Plongée sur la Havraise à La Ciotat, trimix hypoxique, 96m tx10/65 + travel 23/50 à 60m + Nx50 à 21m + O2 à 6m, 15 minutes fond


Alors là, on est dans le délire absolu ...
Le Suunto sort plus de 20 minutes après toues les autres, même un VPM+4 pourtant déjà bien sécurisé.
Avec des paliers profonds encore plus profonds que les autres.
A l'inverse de la tendance forte actuel qui est de les remonter (cf discussion depuis 2011 sur Rebreather.com avec des pointures de la décompression comme Doolette, Mitchell, Wienke ...)
Pour s'en approcher, j'ai dû utiliser un GF 10/65 et encore, je n'arrive pas à générer des paliers aussi profonds que le Fused.
Mais aucun simulateur ne permet de descendre un GF BAS à moins de 10.

Quant à la brochure de Suunto indiquant qu'ils sont proche de GF10/100 sur un profil à 80m, je me demande comment ils y arrivent.
Mais au delà de ça, deux remarques :
1 - aucun plongeur sérieux ne prendrait le risque d'utiliser un profil GF 10/100.
Cela veut dire qu'il attaquerait les paliers hyper-bas (GF Bas à 10) avec la sécurité maximale proposé par la surchouche GF du modèle
Mais qu'il n'utiliserait aucune sécurité (GF Haut à 100) sur les paliers proches de la surface, alors que l'on sait que le modèle Buhlmann est assez "agressif" et que pas un seul fabricant sérieux ne propose un telle réduction de la sécurité.
La preuve étant que tous les fabricants actuels d'ordinateur tek propose des réglages de base de type GF 30/70 ou 30/80.
2 - Gardette ne 2006 avertissait déjà sur l'incohérence des profils attaquant des paliers trop profonds (sursaturation en azote pendant qu'on libère l'hélium) et des paliers proche de la surface beaucoup trop courts.
Exactement ce que propose, à l'écrit Suunto dans sa brochure, avec un profil 10/100.
Le réglage GF 10/100 est une hérésie totale !

Merci Badasse pour les commentaires sur le profil Trimix.
Concernant fused RGBM j'espère que Suunto va profiter des possibilités de mise à jour pour lever les incohérences sur les durées de palier pour les plongées au delà de 45 m ou proposer de repasser sur le RGBM.
En ce qui me concerne, désormais, je me méfierai de tout ce qui est marqué par un fabriquant comme "basé sur ...." ou avec des modifications apportées par "le professeur xyz".
Le risque est trop grand que les équipes marketing s'en soient mélé.
Même le Bulhmann avec "nos adaptations " me fera fuir.

Fred, le côté propriétaire du connecteur (côté ordinateur bien sûr) s'explique par le besoin d'étanchéité et de résistance à l'oxydation Seuls des plots plaqués or sont présents sur l'ordinateur.
Le choix n'est pas déraisonnable.

Merci Bardass pour ces graphiques assez éloquents...

C'est clairement une gageure de vouloir faire un ordi de luxe grand public orienté plongeurs américains qui puisse convenir également aux plongeurs teck beaucoup plus engagés...
La réalité de cet ordi, c'est qu'il servira exclusivement à des plongeurs loisir ne passant pratiquement jamais sous les 40-45 mètres.

Je me vois bien faire le Donator à l'air et faire poireauter mes ptits copains 20 minutes de plus au palier...

tartine.74 a écrit:Merci Bardass pour ces graphiques assez éloquents...

C'est clairement une gageure de vouloir faire un ordi de luxe grand public orienté plongeurs américains qui puisse convenir également aux plongeurs teck beaucoup plus engagés...
La réalité de cet ordi, c'est qu'il servira exclusivement à des plongeurs loisir ne passant pratiquement jamais sous les 40-45 mètres.

Je me vois bien faire le Donator à l'air et faire poireauter mes ptits copains 20 minutes de plus au palier...

Sur une 55m-15mn en P0, avant de découvrir le P-2, je me suis contenté de suivre les ordinateurs de mes 2 bodies. 

Même sur P-2 il reste pénalisant et je considère illogique de prendre le profil le plus agressif pour une profonde et de passer sur le nominal sur les moins profondes. C'est un peu comme les plongeurs qui durcissent leur ordinateur pour la plongée de la semaine sous prétexte qu'ils n'ont plus 40 ans et sont en surpoids et enlève ce durcissement pour les 3 plongées par jour en croisière.

Depuis, même si je suis essentiellement orienté loisir, je l'ai déjà remplacé et oublié la sonde de pression de bloc : Shearwater Perdix pour la couleur et ma vue de 66 ans et ma décision de choisir mon GF en connaissance. l'OSTC sport eu été un choix, mais je pense me laisser tenter par le prochain stage trimix normo.

A titre perso, pour la plongée loisir jusqu'à 65m (en dessous je ne vais pas...), j'utilise avec bonheur mon UEMIS, qui m'a toujours rendu heureux.
Je précise que je connais sa réputation de fragilité et de fiabilité "aléatoire", mais le mien ne m'a jamais lâché ou joué de mauvais tours.