Solutions tech pour passer étanchéité 100 m à 200 m ?

Pour vous, quelles sont les solutions technologiques retenues ou à retenir pour passer une montre d'une étanchéité de 100m à 200 ou 300m ?

- Au niveau du verre
- Du fond
- De la couronne
...

hou la moi qui pensais ne pas avoir a bosser ce soir

si je comprend ta question : tu pose l'hypothèse que tu as une montre etanche 100 metres et que tu veux "pousser" son etanchéité a 300 mètres

et bien ... la réponse n'est vraiment pas simple mais si tu veux réussir voici la recette

phase N°1 caratérisation

il est absolument necessaire de définir le point de faiblesse du système : deux méthodes :
A) par le test
B) par le calcul

méthode A : ma préférée (j'ai mis en test aujourd'hui un produit a 1000 bars ....)
et bien facile : tu pousse la montre en question pour déterminer le premier élement qui cède ! : a partir de la tu connais le point de faiblesse : par exemple le verre casse ... il te reste a changer le verre pour un plus épais , ou dans une forme ou un matériau plus costaud ... la tu va me dire tu n'es pas fun, il faut bousiller une montre ... et oui c'est ça la validation

méthode B : (je laisse cela a mes petits copains doués pour les calculs et la modélisation) et bien tu te cogne les calculs de résistance des constituants de la montre ou si tu as un logiciel performant tu testes cela une fois les élements finis sur ton logiciel CAO : pro-E ou Solidworks fait cela si tu as le module de calcul qui va bien (nous nous en servons dans le boulot : cela reste théorique mais permet de valider des design)

oui je sais je ne suis pas marrant ,i l faut se cogner de redessiner le boitier de la montre et tout ses constituants pour faire la calcul ...

Phase N°2 : amélioration eventuelle d'un point de faiblesse

je ne crois PAS au methodes empiriques pour "améliorer" l'étanchéité d'un système, de plus si les ingé ont bien conçu la montre c'est bien l'ensemble des constituants qui vont cèder en même temps : imagine que le verre casse a peu près a la même pression que la déformation du boitier : te voila bien avancé ... il faudrai remplacer le verre ET faire faire un boitier plus rigide (paroi plus épaisse ou changement de matériau) ....

si une méthode rigolote : si tu as une montre a quartz et affichage digital : remplis la montre de silicone liquide a faible viscosité : tu auras une montre en équipression a la résistance quasi-infinie

Phase N°3 analyse des résultats

pour ce que j'ai pu voir dans l'horlogerie les marges des constructeurs sérieux sont assez enormes (on compte dans l'industrie un facteur 2 de sécurité, je pense que cela doit etre la base de calcul dans l'horlogerie) bref une montre donnée pour 50 mètres résiste a 100 mètres : je l'ai vu testé sue une Omega Speedmaster Pro qui passe un test a 10 bars

tout cela s'entend bien sur avec des joints propres et correctement lubrifiés .. les joints mal positionnés sont souvent la première cause de défaillance de nos montres

et pour finir je pense que le point le plus faible peut réellement varier d'une montre a l'autre : certaines cêderons en premier par le fond, d'autre par le verre .... et seule la caractérisation individuelle d'un modèle pourrai nous donner une réponse fiable

bon t'a fini de me faire faire des heures sup' .... j'espère que demain ma traversée étanche n'aura pas pété a 1000 bars !

JM

si tu as un logiciel performant tu testes cela une fois les élements finis sur ton logiciel CAO : pro-E ou Solidworks fait cela si tu as le module de calcul qui va bien (nous nous en servons dans le boulot : cela reste théorique mais permet de valider des design)

et même Catia...

Nous en avons aussi, mais ce n'est pas donné à tout le monde, vu le prix des logiciels en question, et des machines qui vont bien pour les faire tourner correctement...

Donc en conclusion, il vaut mieux acheter la montre certifiée pour la profondeur voulue, elle sera de toute façon - nettement - moins chère que le logiciel.

Ce n'était pas dans le but de le faire moi-même , je pensais qu'il y avait certaines règles de conception adaptées à une résistance à la pression spécifique mais apparemment, chaque cas est un peu particulier en fonction de la forme de la boîte, sa taille... bon j'abdique !!

Au boulot, on utilise solid designer (pas moi, les CAOistes...) avec certains modules pour faire des calculs en éléments finis pour des résistances à la pression.

ya qu'une seule validation pour la resistance a la pression: le test en pression. tous les calculs aident de plus en plus, mais personne va faire confiance a un element supose travailler a une certaine pression sans le tester a cette pression multipliee d'un facteur de securite (x2 ou plus, parfois moins).

je serai curieux de savoir a qulle pression sont effectivement soumises les SD, pour le fun?

time2tic a écrit:ya qu'une seule validation pour la resistance a la pression: le test en pression. tous les calculs aident de plus en plus, mais personne va faire confiance a un element supose travailler a une certaine pression sans le tester a cette pression multipliee d'un facteur de securite (x2 ou plus, parfois moins).

je serai curieux de savoir a qulle pression sont effectivement soumises les SD, pour le fun?

A lire, pour le fun:
http://bruno.cracco.free.fr/montres/revues/polpalacios/plongee.html

Olive.

sacrement outille l'horloger du coin pour un ptit test en pression de SD



Genial le lien, Olive, merci!

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Dynamo a écrit:c'est quoi la montre de départ ?

Dynamo

Seadweller !

Olive.

on avait pas mal discuté avec Palacios sur le forum HFR de sa tentative
et c'est vrai qu'au départ on le prenait pour un fou, je l'avais même qualifié de troll : risquer une montre de ce prix à de telle profondeur, juste pour le fun ! Même pété de thunes, il fallait oser, la SD est un rêve pour pas mal d'entre nous ...

Après qu'il nous ait décrit sa méthode de tests, on était assez nombreux à lui conseiller d'appeler Rolex pour avoir l'avis du fabricant.
Et la réponse de Rolex, catégorique, nous avait tous étonné : aucun problème, faites !
Ce que Palacios a fait et avec des photos. Bravo à lui.

Sauf que je lui ai fait remarquer qu'il s'était planté sur la date : sur le papier de remerciement, il a écrit le "06/08/2005" alors que le test a eu lieu en 2006, ce qui est confirmé sur les écrans de contrôle.

Par contre, j'aurais apprécié que Rolex communique, avec l'accord de Palacios évidemment, sur ce test, et fasse un geste envers lui. Mais apparemment, rien de tel, dommage.

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Dynamo a écrit:

olive a écrit:

Dynamo a écrit:c'est quoi la montre de départ ?

Dynamo

Seadweller !

Olive.

Je parle la montre à modifié

Dynamo

Sorry !

Olive.

bardass a écrit:...
Par contre, j'aurais apprécié que Rolex communique, avec l'accord de Palacios évidemment, sur ce test, et fasse un geste envers lui. Mais apparemment, rien de tel, dommage.

+1

C'est vrais qu'a ce niveau rolesque a un véritable déficit.
Une petit geste, du style "tenez, en voilà une autre, en échange des photos, et testez là quand vous voulez", aurait été très apprécié par les amateurs de la marque dont je suis.

Mais bon, le jour ou rolex communiquera... Ils font des montres, LA montre, c'est sans doute suffisant, dommage.

Déjà, faut pas se plaindre, leurs "porte images" sont plutôt des violonistes virtuoses que des râpeurs qui jouent au ballon...

Mais bon, j'aurais apprécié savoir que lors de mon prochain achat d'une rolex (une SD, un jour) une petite partie des sous que je dépensais allait dans le prix d'une autre SD offerte à un gentil dingo qui avait envoyé la sienne à 1200m. Quelque part, j'aurais eu aussi l'impression d'envoyer la mienne à 1200m.

H3

Dynamo a écrit:

olive a écrit:

Dynamo a écrit:c'est quoi la montre de départ ?

Dynamo

Seadweller !

Olive.

Je parle la montre à modifié

Dynamo

Salut,

Ma question ne portait pas sur un modèle de montre spécifique mais plus sur le choix des solutions techniques retenues pour passer de 100m à 200m par exemple mais il est vrai qu'en fonction de la forme du boîtier les solutions techniques ne sont pas forcément les mêmes.

Je pense tout de même que les fabricants de montre possèdent des règles de conception en fonction du niveau d'étanchéité à atteindre dans le but de gagner du temps en modélisation ou test, sur le plan industriel on procède souvent de cette manière.