Plonger avec la PO Chrono (détails pratiques)

Dimanche matin sur la barge de plongée traversant de la Londes-les-Maures vers le spot de plongée de la Gabinière Est. La barge expulse des paquets de mer en tapant de l'étrave dans la houle et roule un peu en mettant a dur épreuve certains petits déjeuners... . La liaison est un peu longue alors on se distrait comme on peut:

-"elle tient jusqu'à combien?"

-"oh plus que ce qu'on pourra faire ce matin"
- "Dis JeanMarc, pourquoi tu plonges avec ta montre?"

-"ben parce çà m'amuse bien..."

-"Cà c'est une excellente raison Jean-Marc!"

J'avoue que j'ai quand même chassé plusieurs fois de suite de mon esprit la considération du budget que j'avais au poignet droit et de la possibilité qu'une pompe pète en plongée. Le résultat de la psychologie de la plongée apprise au stage Rescue ("la psychologie j'en connais qu'une : défourailler le 1er") : il faut déterminer et éliminer le facteur de pression psychique ou physiologique pouvant tourner au stress....

A posteriori, je crois que je mettrais quand même la prochaine fois
une petite sécurité sous forme d'un lien attaché à l'extention plongée
(où il y a un trou adéquate) et au poignet comme je l'ai fait pour
l'ordi.



Si une pompe lache d'un coté il est quand peu problable que les deux lachent en même temps et elle resterait en liaison.

J'ai essayé aussi le bandeau "Dirty Diver" qui très bien en maintient
bien la montre en profondeur. En effet le néoprène se contractant sous
la pression la montre flotte un peu en plongée.



La protection du bracelet est ainsi parfaite et évite les accrocs inévitables au capelé et manipulation des blocs. A défaut la manchette du gant est une excellente protection lors de la mise à l'eau et la remontée sur le bateau qui protège du coup l'ensemble de la montre et les points qui cogne (boite, lunette, saphir etc...)

Je dois avouer que la plongée de la vieille étant ma 1ere en eaux fraiches (13°C en surface 11°C en profondeur), j'étais assez préoccupé par le fait de l'adéquation de ma protection thermique au conditions de plongée (voir un post prochain en section plongée). J'en ai oublié de pointer l'heure d'immersion manuellement sur la PO chrono laissant lachement le Suunto faire. Une erreur dissipée en lendemain dimanche . Non seulement l'encliquetage de la lunette est sûre mais en plus ses dentelures permettent une manipulation aisée avec les gants de plongée dans les 1er mètres d'immersion en même temps que je "passe" les oreilles. Superbe lisibilté et la lecture est sans ambiguité.



Le temps comme a l'habitude passe de façon étrange. Un oeil sur l'ordi : "Dive time 37min". Déjà??. Coup d'oeil à la PO Chrono. Eh oui en effet . On retrouve le bateau. Le palier se profile le long du bout de mouillage. Le Suunto indique le "Stop" entre 5 et 3m et le temps de palier décompte automatiquement. "T'as combien?"



Bêtement je ne pense pas à déclencher le chrono. Les habitudes (si j'en prend) viendront...



Après son déssalage et un séjour une nuit dans l'eau douce pour extraire le sel des endroits cachés. Le bilan est nickel : quelques rayures au voisinage du déployant qu'un coup de brosse en fibre de verre élimine sans coup ferrir.

Quel engin cette PO Chrono!! . Bon sang ne saurait mentir.

Je suis ravi que tu ai pu la tester en conditions réelles

N'est-ce pas après tout une montre destiné à la plongée ?

mirza

Très beau reportage, et tu as raison, une plongeuse est faite pour plonger, c'est encore dans l'eau quelle se sent le mieux

Olive.

Superbe Reportage
Merci JM