Mes deux dernières montres à verge

Bonjour à tous, voici les deux dernières montres de poche qui ont rejoint ma collection.

La première, en or massif 18K avec une double boîte recouverte d'écaille, possède une répétition des quarts sur cloche et un quantième. La particularité de cette montre réside dans le fait qu'un petit "levier" permet, lorsqu'il est déplacé vers la gauche, de transformer la sonnerie sur cloche en sonnerie à toc ! Je n'avais jamais vu une montre pareille.





































J'ai pointé en rouge les deux endroits sur lesquels les marteaux viennent frapper lors de la répétition "à toc":



La clé probablement d'origine, également en or :




La deuxième est en or 20K, avec des brillants. Le fond comporte une miniature en émail polychrome. Le mouvement est signé Jodin à Paris. Quelqu'un aurait-il des infos sur cet horloger ?
























Mes deux montres à sonnerie sur cloche réunies :














Une jolie brochette

elles sont belle

Bien belles, mais étant tous les deux sonneries, j´imagine que dedans seront à tomber.

la première

Merci Pianiste. A chaque fois tu me laisse sur les fesses

Y'en a un qui veut venir discuter avec son tropic 19

Revient David Vincent. Ils sont là

Sympa les petites vieilles

Magnifiques pièces!
Tu as une collection de toute beauté.

Sais-tu de quand date ces 2 dernières?

Fabrice

Superbes "petites vieilles" !

A Pianiste :
La deuxième est en or 20K, avec des brillants. Le fond comporte une miniature en émail polychrome. Le mouvement est signé Jodin à Paris. Quelqu'un aurait-il des infos sur cet horloger ?

Si tu tapes "Jodin horloger" chez Gogole, tu as quelques infos qui semblent faire remonter cela au 18e siècle, vers 1750, et éventuellement à St Germain en Laye et à Paris. Et il semble qu'il soit d'origine genevoise (pas surprenant !)

Et dans cette page,
http://www.lemarois.com/jlm/data/j15foncier.html
il y a ceci :
b. Jean JODIN °1715 Genève +3.3.1761 Paris (iad XLIV-440 17.3.1761 [E6914] clos de justice 25.3.1761 Y5327 [R104], tution faite le 10.3.1761 Y4826A [G1423]) protestant. ouvrier libre à Paris 1734, reçu horloger le 20.3.1758 par arrêt du 14 février 1758 il relève du défaut d'apprentissage. Dt rue de Seine 1758. Lié à Diderot, Jodin travailla comme ouvrier libre pour J. Gudin puis pour Jean-Baptiste Baillon dès 1739 et dirigea la manufacture de se dernier à Saint-Germain en laye de 1748 à 1757. Il présenta au roi, et à l'Académie des Sciences, une montre allant un mois sans être remontée (1754) et publia "Les échappemens à repos comparés aux échapemens à recul... suivi de quelques reflexions sur l'état présent de l'Horlogerie" (Paris, Jombert, 1754 réed 1766). Jodin ne fit pas fortune et mourut pauvre.

Elles sont magnifiques avec une préférence pour la première. Merci pour le partage

Là, on parle de pièces horlogères qui ont écrit le passé. Sublimes, c'est de l'art horloger. Quelle collection tu as !

Lionel

titus a écrit:Magnifiques pièces!
Tu as une collection de toute beauté.

Sais-tu de quand date ces 2 dernières?

Fabrice

La première vers 1780-1790, la seconde vers 1750.

jr78 a écrit:Superbes "petites vieilles" !

A Pianiste :
La deuxième est en or 20K, avec des brillants. Le fond comporte une miniature en émail polychrome. Le mouvement est signé Jodin à Paris. Quelqu'un aurait-il des infos sur cet horloger ?

Si tu tapes "Jodin horloger" chez Gogole, tu as quelques infos qui semblent faire remonter cela au 18e siècle, vers 1750, et éventuellement à St Germain en Laye et à Paris. Et il semble qu'il soit d'origine genevoise (pas surprenant !)

Et dans cette page,
http://www.lemarois.com/jlm/data/j15foncier.html
il y a ceci :
b. Jean JODIN °1715 Genève +3.3.1761 Paris (iad XLIV-440 17.3.1761 [E6914] clos de justice 25.3.1761 Y5327 [R104], tution faite le 10.3.1761 Y4826A [G1423]) protestant. ouvrier libre à Paris 1734, reçu horloger le 20.3.1758 par arrêt du 14 février 1758 il relève du défaut d'apprentissage. Dt rue de Seine 1758. Lié à Diderot, Jodin travailla comme ouvrier libre pour J. Gudin puis pour Jean-Baptiste Baillon dès 1739 et dirigea la manufacture de se dernier à Saint-Germain en laye de 1748 à 1757. Il présenta au roi, et à l'Académie des Sciences, une montre allant un mois sans être remontée (1754) et publia "Les échappemens à repos comparés aux échapemens à recul... suivi de quelques reflexions sur l'état présent de l'Horlogerie" (Paris, Jombert, 1754 réed 1766). Jodin ne fit pas fortune et mourut pauvre.

Merci beaucoup