Ballade en pays horloger V : Cluses

Cluses, Haute-Savoie, Dimanche 10 Décembre 2006.

Quelques brouillards sur la route depuis Lyon, mais le soleil est de la partie sur la place de l'Hôtel de Ville de Cluses vers 10h00.



Je ne suis pas le seul à chercher l'exposition de la bourse aux montre et
à avoir perdu le sens des flêches du ballisage en ville. Allons
toujours au musée du décolletage et de l'horlogerie à coté qui saura
bien me dire exactement.

On atteint les eaux bleues de l'Arve
pour arriver au musée situé à son bord. Magnifiques locaux neufs qui
abritent en étage une petite partie des impressionantes collections de
l'Ecole Nationale d'Horlogerie. Prix d'ami à 2 euros et accueil très
chaleureux pour cette ouverture exceptionnelle.






(l'horloge "mystérieuse" qui anime mystérieusement un balancier relié à rien...)


Un des nombreux échappement d'enseignement : ici un tourbillon Bréguet en marche





l'Ecole dans les années 50




Panneau broadcast de top horaires




Salle des ateliers


L'Ecole aujourd'hui. Impressionement entretenue et développée. On a besoin d'horlogers bac 4!



Direction maintenant la salle des fêtes pour la bourse aux montres. Entrée
gratuite. Plusieurs stands de démo par des écoles professionelles. On
me teste mon chrono Sturmanskie qui tient sans broncher ses 3
bars sous l'oeil étonné du démonstrateur qui me dit "tiens, c'est du
russe..." (...). Les élèves de l'Ecole tiennent aussi démonstrations
sous reprise vidéo et écrans géants.



14h30. C'est l'heure de la conférence de Joseph Flores qui défend magistralement sa
restoration de l'histoire de l'invention du mouvement automatique
usurpé par l'industrie suisse!



Après avoir chiné pour 50 euros un vieux chronocomparateur Greiner des année
80 à tubes nixies et exploré methodiquement les stands, on remet le cap
sur Lyon. La chaîne des Aravis rôsit dans le soleil d'hiver.
L'enneigement s'améliore et c'est tant mieux!