Révision de ma Seiko 6139 A. Tout complete

Cette montre m'a été donné en cadeau, il y a pas mal de temps, mais je ne voulais pas l'utiliser jusqu'à ce qu'elle soit nettoyée et huilée. J´avais aussi un grand intérêt à savoir comment il fonctionne.



Comme presque tous sauront déjà, ce chronographe a une particularité importante.
Je suppose que dans un effort pour simplifier la construction de la montre, il n´y a pas d´aiguille des secondes qui tourne en permanence.

Il n´y a que la trotteuse de secondes du chrono en roulant , lorsque le chrono est en marche, et quand le chrono s´est arrêté, l'aiguille reste arrêtée également.
Comme une montre et comme chronographe, elle fonctionne parfaitement et la seule chose est que, avec le chrono arrêté, il manque une aiguille a voir tourner. Je suppose que c'est une question d'habitude.

En échange de ce détail, la montre a une architecture très simple et celui l'a conçu, je pense qu´il peut vraiment être fier de sa création.

La platine est presque comme celle d'une Seiko normale, sans chrono. Il n'y a guère de changements en raison du mécanisme chronographe.






Le nombre de pièces est relativement faible pour un chronographe, bien que certains d'entre eux c´est assez complexe.
Les autres pièces, qui ne sont pas dues au mécanisme chrono, beaucoup d'entre eux sont les mêmes ou très pareilles à ceux d'autres mouvements des montres plus simples, et même certaines pièces ont été simplifiées.



Cette montre ne permet pas le remontage manuel et ses pièces sont communes à de nombreux modèles de Seiko.



La tige dispose de trois positions pour mettre en heure, pour le changement rapide de la date et pour la rotation du lunette interne, celui pour la mesure de la fréquence cardiaque.







La roue du centre dispose d'un petit pont seulement pour elle, comme c´est d'habitude dans la marque.



Le reste du train du rouage est également très similaire à d'autres mouvements du Seiko.



Seule la roue des secondes est assez différente de d'habitude.

Cette roue est le quiz pour cette conception.

Le bout de l'arbre a deux faces planes, de sorte que l'aiguille ne peut pas glisser, elle est bien tenue. C'est un détail très bon.

Le pignon et la roue sont visibles dans cette image, ils sont tout à fait normaux.
Le mouvement du pignon et de la roue sont en solidarité tous les deux et ils font parfaitement le travail que d´habitude fait une roue des secondes sur une montre sans chrono.



De l'autre ´coté, l'arbre a un système d'embrayage qui permet a son propre axe (et les pièces qui sont au-dessus, sur cette photo), soit tourner avec la roue, soit etre arrêtés.



Cet embrayage est constitué par le disque brillant qui se trouve entre les flèches rouges.
Lorsque certaines pièces poussent, comme ils le feraient les deux flèches rouges de l'image, le disque brillant est séparé de la roue, pars que les cotes de ce disque brillant sont inclinés (ils sont tronc-coniques) pour produire cet effet.
Ensuite, l´ensemble roue-pignon tournent librement alors que l´axe et les autres pièces sont toutes arrêtés.

Gardez à l'esprit que l´ensemble roue-pignon sont toujours en mouvement, sinon la montre s'arrête, comme dans toute autre montre.
L'astuce est que nous pouvons faire que l´axe (et pourtant la trotteuse) tourne (chrono marche) ou s´arrête (chrono arrêté).
Il est terriblement simple comme l´idée pour obtenir un mécanisme de chronographe.

En revanche, cette pièce est assez complexe. Le disque brillant a un ressort riveté à son l'intérieur, qu´il pousse le disque sur la roue.



Au-dessus du disque brillant, il y a une piece en forme de cœur, appelée la came, ce qui permet de porter la troteusse sur le zéro.
Au dessus de la came est l'élément qui pousse les dents de la roue compteur. Dans chaque tour complet de son long bras, il pousse une dent de la roue de compteur.
La vis est utilisé pour son ajustement, de sorte que la roue compteur fait son mouvement justement quand la trotteuse fait le passage sur les 12.

Dans la séquence suivante de cinq images, l'axe est tennu, par ses côtés aplatis, de sorte qu´il ne tourne pas.
Nous voyons que l´ensemble roue-pignon tourne, de l´une image à l'autre, pendent que le reste des pièces restent sans mouvement.





On met en placez le barillet et un grand pont qui détient tous les roues, sauf notre roue chrono+seconde qui depassée vers l´haute, au milieu.



Ce pont, il a des pièces rivetés, un ressort qui fixe la roue à colonnes et deux leviers de chrono, ce lui qui tourne la roue à colonnes et ce lui qui pousse le marteau qui mets l´aiguilles sur le cero. Les trois pièces sont très près de la tige.

Titus / Fabrice m'a dit, il y a de temps, que maintenant, on suivre par le montage du mécanisme de la montre pour y être sûr de qu'il fonctionne correctement avant de monter la montre système chrono.

Alors on met le rochet et son cliquet pour avoir de la force.





Aussi, seulement d´une manière provisoire, on met un autre pont, ce lui qui fait le bouge pour la roue des secondes+chrono.




Maintenant, nous pouvons mettre le ancre.



Au son lieu.





Et le balancier, avec son pont qui est pris ses deux côtés.



Comme d´habitude avec le pare-choc, les rubis sont dehors et ils doivent être huilées.





Et montés à son place







La même chose du côté de la platine.











Avec tout ce la, le balancier oscille fortement.



Comme toujours, j´attends vous avoir amusé

À suivre...

Continuation:

Revue de ma Seiko 6139 Partie 2

Le balancier tourne bien, avec un bon rythme, donc nous suivons avec le système chrono.

On enlève le pont que nous avions mis en place d´une manière provisoire.

La roue à colonnes c´est un désigne exceptionnelle.
Elle est capable d'accomplir certaines fonctions qui, autrement, serait assez complexe à réaliser.




La roue tourne quand le levier, qui est en dessous de la flèche 1, la poussée.
Bien sûr, cette poussée peut être plus ou moins longue, selon comme on pousse le bouton.
Comme la bonne position de la roue est d'une importance vitale le ressorte 2 a été ajoutée, il en permet que de rester la roue dans une bonne position.



Ceci est très semblable à la manière de marcher des disques des jours du quantième. À ce disque quantième on arrive a mettre le numéro du jour justement centré dans la fenêtre du calendrier aussi avec un ressort et ici on arrive a mettre les piliers de la roue toujours au bon endroit pour que le chrono fonctionne correctement.

Un aperçu de l´ensable pour positionner mieux les pièces.



Tant le ressort comme le levier, ils sont rivés sur le pont et on ne peut pas être démonté. Il y a plusieurs pièces dans cette montre qui sont rivetés et ne sont pas amovibles.

Les deux prochaines parties sont celles qui produisent l'embrayage ou désengager de la roue des secondes.

Pour les trouver facilement, j'ai marqué ses contour.



Les pièces sont assez simples, mais son manière de fonctionnement est très ingénieux.
Ce la c´est ce lui à gauche.




Pour expliquer son fonctionnement je mets des flèches.
Les pièces font son mouvement autour des axes marqués A et B



Lorsque le rebord en forme de bec , qui est à côté de la flèche 1, il entre dans un écart entre deux piliers de la roue, entraîné par un ressort (qui on y va ajouter plus tard) il se déplace dans le sens de la flèche 1.

Cela fait que tout la pièce se déplace autour de l'axe, et donc on arrive les mouvements indiqués par les flèches 2 et 3.

Le mouvement de la flèche 3 déclenche l'autre partie, le mouvement de la seconde pièce, qui tourne autour de l'axe B, qui se déplace le long de la flèche 4 et, bien sûr, de la flèche 5.

En bref, lorsque la roue à colonnes fait un petit tour et permet au bec entrer entre deux piliers, les parties 2 et 5 sont séparées. Cela fait que l´axe de la roue des secondes + chrono reste solidaire avec l´ensable roue-pignon et la trotteuse commence a tourner.

Lorsque la roue à colonnes fait un autre petit tour, un pilier reste en face avec le bec 1, et donc tout fait le mouvement opposée au flèche 1. Cela signifie que les parties 2 et 5 se déplacent dans la direction opposée de leurs flèches et ils se sont approchés.
Lorsque vous approchez de ces pièces, ils poussent ce disque brillant de la roue des secondes+chrono vers l´haut et en plus, ils prennent le disque, pourtant l´axe et la trotteuse se sont arrêtées, pendant que la roue-pignon continuent a tourner.

C'est la manière dont il démarre ou s'arrête le chrono.

On tien ces deux pièces avec deux vis.
(Désolé, la photo est tournée 90° et en autre, elle n´est pas prise au remontage)



L'axe appelé B est faite par un vis excentrée pour permettre une régulation correct de cette pièce, de sorte que l'approche des parties 2 et 5, vraiment poussent et retiens le disque d'embrayage doucement, sans caser rien.

Maintenant, on met la roue compteur.
Dans cette roue on voit bien la «came», avec son typique forme de cœur, qu´on utilise pour faire tourner l´axe jusqu'à l'aiguille est sur le zéro.



La roue compteur en place.



La roue des secondes-chrono et la roue compteur sont très éloignes l´une de l´autres.
Au dessous du pont qui nous mettrons sur elles, il y a un autre petit roue de ré-envoi qui fait leurs transmission.

Pour faire aller les aiguilles de la montre sur le zéro, on utilise ces pièces en forme de cœur que l'on appelle «cama». Le prochain pièce qu´on met s´appelé le marteau, dont son travail consiste à pousser fort, presque les battre sur les camas, pour les faire tourner vers le zéro.

Dans l´horlogerie classique, ces marteaux sont généralement des pièces minces et très belle, mais pas dans cette montre. Le marteau de ce chrono c´est très solide et sûrement bien plus facile à fabriquer.



Le marteau mis dans sa place.



Le marteau tourne sur l'axe A et donc, les têtes du marteau, ils frapperont, dans leurs respectifs «camas», selon les flèches de cette image.



Le marteau a également un bec qui touche la roue à colonnes.
Pendent que le chrono est déclenché, le marteau ne devrait pas frapper, il pourrait même casser une pièce. En tant que mécanisme de sécurité, pendent ces moments , le bec du marteau bute contre un pilier. Si nous essayons de pousser la mise à zéro, ce butoir l´empêche.
Lorsque la roue à colonne tourne et il s´arrête le chrono, le bec tombe dans un écart entre les deux piliers et il peut être actionné.

Comme j´ai déjà dit, la roue à colonnes c´est une invention très bien inventé.

La prochaine étape est de placer les ressorts. Dans les chronos il y a souvent de nombreuses ressorts.
Les pièces d'un chrono font leurs mouvement quand ils sont poussées, mais très souvent ils reviennent à sa position de repos par action d´un ressort.

La première est ce lui qui amène la tête tu marteau en position de repos.
C'est un ressort en fil d'acier plié.



Le suivant, est également en fil d'acier plié.



Il a deux fonctions, l'une des extrémités poussé dans la position de repos les leviers qui poussent et fait tourner la roue à colonnes. De l'autre bout, il pousse les pièces de l'embrayage (ceux qui portent les flèches numéro 2 et 5 )



Dans un instant nous allons couvrir l'ensemble de ces pièces avec un pont, un dernier regard sur les ces pièces.



C'est une honte que ces pièces sont cachées, mais sans le pont, la montre ne fonctionne pas.



Ce pont porte deux autres ressorts, l'un d'eux est riveté et il sert à faire plus net, et forte, le mouvement du marteau. L'autre bien plus petite, il est vissé (j'ai oublié de lui faire une photo) et son mission c´est fixer la roue compteur pour qu´elle ne peut pas tourner fou. Il est tenu par la petite vis qui est juste en bas de la roue à colonnes.
Ce pont porte aussi la ré-envoi dit ci-dessus, qui relie la roue de seconde avec la roue compteur. L'axe de cette dernier roue est aussi rivée et on ne voit que trois de ses dents.

Avec ce la, nous avons maintenant fini le montage du système chrono.

La prochaine étape est le montage du système quantième.
Ce système est identique à ce lui des beaucoup d'autres montres Seiko simple que nous avons déjà vu sur des autres sujets, donc on ne met pas beaucoup des détails.

Seulement une image général de ce côté.



Cette montre a été conçu pour être simple à construire, mais on n’a pas économisé les pièces pour assurer son bon fonctionnement.
Avant de placer le cadran, il y a une bague métallique entourant tout le mouvement, elle maintien le cadran séparée des disques dateurs pour éviter une interférence entre eux. Cet anneau servira aussi à tenir le mouvement dans le boîtier de la montre.



Environ les jours 27 et 28 (du disque) est l'axe de aiguille compteur. En bas du jour 28 on voit sur le bord du mouvement la vis qui tien le pied du cadran.

On met le cadran.
Les index sont légèrement patinés et son bord un peu tachée, mais dans une zone en dehors de la vu avec la montre montée.



Les aiguilles montées



Dans beaucoup des chronos, la trotteuse donne des problèmes.
La fort secousse qui porte l'aiguille vers le zéro, il cause de l'aiguille tourne autour de son axe.
Après cela, quand on la mettre sur le zéro, elle ne revient pas exactement au lieu du zéro. Cela fait très laid et il empêche l'usage naturel du chrono.
Dans la plupart des chronos, cela a été résolu en plaçant la trotteuse avec un ajustement très forte (avec beaucoup de pression), mais ce la, dans les revissions, il cause des problèmes.
Dans la dernière Landeron j'ai rhabillé, il m'a aussi donné beaucoup de problèmes et j'ai lu qu´il est préférable de changer l'aiguille pour une autre nouvelle.

À ce chrono, comme j´avais déjà dit, l'axe de la trotteuse a des facettes.
Le placement de l'aiguille a été très facile et il a fonctionné, la mise à zéro, impeccable depuis le premier moment.

C´est le moment de mettre le mouvement dans sa boite.
Les poussoirs sont larges et très aises a mettre. Simple et rapide a mettre ou a enlever.



Pour fixer le mouvement dedans la carrure, sans qu´il peut glisser, il y a une double bague, plutôt élaborée et très efficace. C'est le même pièce que dans d'autres Seiko´s, par exemple le 6309.



Nous avons encaissé le mouvement avant de monter le système du remontoir automatique. Cela permet au cadran et les aiguilles d´être bien protégés contre d'éventuels accidents et l'espace est plus que suffisant pour travailler aisément.



Le système de remontage automatique est le classique du Seiko qui donne exceptionnelles bons résultats.

Dans cette montre a même été simplifiée. Par exemple, On a remplacé le pont du module remontage automatique pour une simple plaque plane, ce qui isole encore plus efficacement qu'auparavant, le mécanisme du chrono de la graisse et des les huiles du remontoir automatique.



Au-dessus de cette plaque, on y place le module du automatique, qui est le classique à Seiko.



tout en haut, on y place le rotor



Après cela, on met le couvercle et on a terminé.
C'est un vintage très attractif.



Comme toujours, j'espère que vous avez aimé.

Cordialement

Superbe!
Marrant ce pignon-came. Je suppose que cette pièce ne doit plus se trouver facilement.

Nostromo a écrit:Superbe!
Marrant ce pignon-came. Je suppose que cette pièce ne doit plus se trouver facilement.

Oui, c´est une pièce très jolie et bien compliquée.
Je ne sais pas si sera facile de trouver, pour moi toutes les pièces pour Seiko sont difficiles a trouver a ma ville.
Je connais un copain d´un autre forum, ici a l´Espagne, que sa pièce a casé/bouché le ressort du embrayage (on ne peut pas désolidariser la roue de l´axe) et quand il arrête le chrono, tout le montre s´arrête

magnifique !
merci tes photos sont superbes etpermettent de bien visualiser les pieces et le fonctionnement
marc2a

Bravo Superbe !!!

Encore une fois quel travail impressionnant !

Merci pour ces détails et toutes ces photos, tu as bien fait de changer ta signature !

Par contre et malheureusement je dois l’avouer, tout ça me dépasse,

Ben

Quel reportage ! Merci de nous avoir montré du dedans ce calibre pas si simple !

Lionel

benc a écrit:
Par contre et malheureusement je dois l’avouer, tout ça me dépasse,
Ben

+1 malheureusement

Sinon , c'est beau (travail et photos) !

Merci Rafa pour ces belles photos et pour ce cours d'horlogerie.

Merci Rafa, c'est comme d'habitude très intéressant.

Bravo, magnifique travail.

Merci les gars pour votre bon accueil

Pas besoin de comprendre tout pour se réjouir de l´horlogerie, comme pour d´autres manifestations artistiques

Comme toujours :un post incroyable!!!
Merci une fois de plus Rafa pour cette merveilleuse expérience!

D'habitude je lis sans rien dire, mais sur ce coup bravo, patience, précision, dextérité, technique, tout ce que j'aime et qui nous manque, à moi et mes grosses paluches pataudes...

Comme quoi, le kayak, ça donne de bonnes choses parfois...

Merci pour ce beau partage !

magnifique! vu comme ça l'horlogerie ça a l'air facile

Attention, pour ceux qui aiment la mécanique, maintenant le sujet a été édité et il est tout complet

quel boulot : bravo l'artiste !

toujours aussi impressionant notre Rafa!!!!!!

superbe travail, les photos sont au top et les explications claires, j'adore (même si je comprends pas tout... à la mécanique )

Super boulot

Merci pour les photos et les explications, ce mouvement est très intéressant

Tes photos de détail du calibre sont toujours aussi claires et explicites !!

Superbe cours "Professeur" !!!

Lionel

Fabuleux !

J'étais absent, je viens de lire.... comme d'habitude, superbe !

Merci les gars c´est très gentil

Je viens de lire l'article.

Du grand Rafa comme d'habitude

Passionnant !

Je découvre tes posts et c'est un plaisir, des photos détaillées et des explications au top.
Merci

Magnifique reportage technique!!

Merci du partage!

Merci les gars, ce sont gentils vos paroles